Alors que Pirelli est pour l’instant le manufacturiers pneumatiques unique du championnat du monde des rallyes, la FIA a lancé un appel d’offres pour la période de 2025 à 2027.
Installé en WRC depuis 2021, le manufacturer italien a pris le relais de Michelin en remportant l’appel d’offres transmis lors de l’année 2019 pour la période 2021-2024. En WRC, la saison 2025 marquera l’arrivée d’une nouvelle réglementation encore à définir.
Dans un document publié par la FIA, le cahier des charges est clairement défini : “Les soumissionnaires doivent être en mesure de démontrer que les pneus qu’ils proposent sont sûrs et fiables et qu’ils peuvent offrir des performances sportives égales pour tous les concurrents de chaque catégorie technique concernée dans les diverses conditions rencontrées en compétition dans le cadre du WRC.
Les soumissionnaires doivent également démontrer que leurs produits présentent la plus grande résistance possible aux crevaisons et qu’ils peuvent offrir un niveau élevé de flexibilité stratégique sur le plan sportif, afin de permettre un certain nombre de stratégies en matière de mélanges de gommes.”
Si le manufacturier pneumatiques pourrait donc changer à partir de 2025, la gamme de pneumatiques sera inchangée avec deux types de pneus pour la terre (tendre et dur), trois sur asphalte (tendre, dur et pluie), alors qu’un pneu neige et un pneu avec clous seront demandés pour le Monte-Carlo.
Toujours dans ce document, la FIA détaille son cahier de charges en précisant les caractéristiques des futurs pneumatiques du WRC.
“Les soumissionnaires doivent également démontrer que leurs produits présentent la plus grande résistance possible aux crevaisons et qu’ils peuvent offrir un niveau élevé de flexibilité stratégique sur le plan sportif, afin de permettre un certain nombre de stratégies en matière de mélanges de gommes.
Le sujet des pneus en WRC doit porter sur les choix stratégiques et sur la façon dont les pneus sont cruciaux pour la performance en raison des conditions changeantes, et non sur les crevaisons ou l’usure excessive des pneus qui font perdre de la performance aux équipages.
Il devrait également y avoir une différence claire entre les pneus secs et les pneus pluie, et il devrait être facile de voir si un pilote a choisi le mauvais pneu et s’il compromet ainsi sa performance.
Le niveau de performance est actuellement très élevé en WRC et la FIA invite les soumissionnaires à proposer des moyens innovants pour maintenir le ‘spectacle’ de cette discipline tout en cherchant à améliorer la sécurité générale.”
NB au Rally Roma Capitale, on avait Crugnola sur C3 Pirelli et Bonato sur C3 Michelin, qui a crevé? 😉
Je retiendrai le dernier paragraphe…
“maintenir le spectacle de cette discipline tout en cherchant à améliorer la sécurité générale.”
Il est clair que la fragilité des pneus que l’on peut imputer au fabricant plus la “gestion des pneus” voulue par les dirigeants, ont contribué à nuire au spectacle.
Espérons qu’ils en tiennent vraiment compte.