Loeb, à jamais le pionnier

Mais en 2004, Sébastien Loeb, alors au départ de son quatrième rallye de Suède, va semer le trouble au milieu des pilotes nordiques, dont Marcus Grönholm, vainqueur de trois des quatre dernières éditions.

Cette année là, le pilote alsacien va avoir un véritable déclic, lui qui avait terminé au septième rang l’année passée. Douze mois plus tard, le pilote Citroën, alors leader du championnat après sa victoire au Monte-Carlo, est dominé pendant la moitié de la course par l’estonien Markko Märtin, tout en devançant Marcus Grönholm.

Alors que Märtin évolue régulièrement avec une vingtaine de secondes de marge, l’estonien commet une faute et sort de la route, perdant une roue et toutes ses illusions. Dès lors, Sébastien Loeb, encore sans titre de champion du monde, file vers la victoire pour s’imposer avec quarante secondes devant l’un des spécialistes de l’épreuve : Marcus Grönholm (2000, 2002, 2003, 2006 et 2007).

A l’époque, le pilote Citroën appliquait déjà un style de pilotage assez singulier : “On a trouvé un style efficace, pas trop en vrac mais suffisamment pour ne pas se traîner. Il faut trouver le juste milieu au niveau de l’attaque.”

Conscient d’avoir réalisé un gros coup ce week-end là, Sébastien Loeb envoyait un message très fort à l’arrivée  : “Je ne sais pas si c’est la plus belle mais c’est une victoire qui entre dans la légende. Une page d’histoire vient de s’écrire.”

Huit mois plus tard au Tour de Corse, Sébastien Loeb remportait alors son premier titre de champion du monde, notamment grâce à six victoires acquises au Monte-Carlo, Suède, Chypre, Turquie, Allemagne et Australie. 

Guncar1

JNK Studio

toper wrx