Ogier : “L’objectif, c’est de gagner”

Tu es très performant au Tour de Corse, ta voiture aussi, donc ce serait décevant de ne pas gagner ce week-end non ?

“Je veux pas me cacher que l’objectif c’est de gagner. Si on ne gagne pas ce week-end, on ne peut pas dire que nous serons à 100% satisfaits. Après, si on pense au championnat, ce n’est pas obligatoire de gagner ce week-end, ce qui voudrait dire balayer en Argentine, et finalement me mettre dans une situation encore difficile sur un rallye que je n’ai jamais remporté. Après, si je peux le gagner, je ne vais pas m’en priver. Un podium serait un bon résultat pour le championnat.”

Qui peut te battre ce week-end ?

“Thierry et Ott évidemment. Pour les autres, on sait que Kris peut aller vite aussi sur ce terrain Jari fait partie des anciens vainqueurs du Tour de Corse, donc pourquoi pas et on sait que la Yaris est rapide partout maintenant. Chez Hyundai, il y a Seb et Dani encore, deux très très bonnes références sur asphalte. Sur le papier, il y a pas mal de possibilités.”

Est-ce que tu considères la C3 comme la référence sur l’asphalte ?

“C’est difficile de le sentir en essais pour être honnête et derrière le volant. J’étais déjà très à l’aise avec la Fiesta sur asphalte. Maintenant, c’est toujours intéressant de mettre des temps en comparaison du feeling. Savoir s’il faut être à 110% avec la bagnole ou pas. A priori, ces derniers temps, elle était rapide, donc, on a de quoi être confiant.”

As-tu un avis sur la Hyundai, que certains disent inférieure sur l’asphalte ?

“C’est sûr que si l’on demande aux belges, ils diront toujours que la voiture n’est pas bonne ici ou là et compagnie. Après, ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-même, cela fait six ans qu’ils sont dans la même équipe, donc ils n’ont qu’à régler la voiture comme ils veulent.”

Que penses-tu de ce parcours 2019 largement renouvelé ?

“Je suis plutôt fan des nouveaux parcours, cela nous remet tous dans les mêmes conditions.  Bien sûr que cela rajoute de la difficulté, car avec 2 passages de notes, nous ne sommes jamais sûrs que tout colle et de pouvoir partir à bloc dès le début du rallye. Et à l’heure actuelle, c’est un peu le tactique à avoir pour bien démarrer. Il a de très belles nouvelles spéciales, réponse vendredi si on a fait du bon boulot pendant les 2 jours et demi de reconnaissances.  Le vendredi, plutôt typé large et circuit dans l’ensemble, surtout la première, un peu course de côte. La deuxième, on l’ai fait en 2015, donc elle n’est pas complètement nouvelle, ça reste des profils assez larges et rapides comme la troisième. Le samedi dans la longue, ça risque d’être un gros morceau avec des parties sales, assez vieilles on va dire, et beaucoup de pierres qui longent les routes et ça risque d’être un juge de paix du week-end. Sur le papier, il n’y a pas de raison que ça n’aille pas avec la C3 si on met tout ensemble.”

Penses-tu pouvoir faire un gros écart d’entrée comme l’an passé ?

“Ce ne serait pas pour me déplaire mais je pense que ce sera un petit peu différent, déjà par rapport à la longueur des spéciales. Mais le fait qu’elles soient nouvelles ouvrent la porte à faire des différences. On verra vendredi même si pour moi le juge de paix sera la longue de samedi.”