Toyota, l’inconnu pour rebondir !

“Nous n’avons pas eu les résultats que nous attendions lors des deux derniers rallyes en Corse et en Argentine,” concède Tommi Makinen. “Mais la confiance est toujours bonne au sein de l’équipe. Le Chili est une épreuve nouvelle pour toutes les équipes, mais les premières impressions laissent espérer que notre voiture sera à son aise sur ce type de route.”

Très rapide depuis le début de l’année sur tous les terrains avec déjà 27 meilleurs temps (contre 15 à Ogier et 14 à Neuville), Ott Tanak traverse une période difficile en terme de résultats. Si sa saison a relativement bien débuté avec trois podiums consécutifs, une crevaison en Corse et un alternateur défaillant en Argentine le placent déjà dans une position délicate au championnat. Leader du championnat en Corse, l’estonien a depuis décroché au classement avec 28 points de retard sur le belge notamment.

“Il faudra se relancer au Chili,” lance l’estonien. “Mais je ne sais pas trop à quoi m’attendre puisque je ne suis jamais venu auparavant. Nous avons certes repéré quelques détails en avance, mais le plus gros sera à découvrir pendant les reconnaissances.”

Régulier dans l’effort depuis 2019, Kris Meeke trouve quant à lui ses marques, au fil des rallyes, aussi bien avec l’équipe que dans la Yaris WRC. Et si ses performances lui permettent d’occuper actuellement la quatrième place au championnat, le britannique souffre d’un mal récurrent cette année qui lui coûte régulièrement de gros points. Avec des crevaisons à chaque rallye (sauf en Suède), l’ex-pilote Citroën est en effet passé à côté de meilleurs résultats comme un podium envolé dans les derniers kilomètres en Argentine.

“Après l’Argentine, je suis rentré en Europe pour me ressourcer afin de faire un point sur ce début de saison,” précise Meeke. “En tant que pilotes, nous ne savons pas exactement ce à quoi nous devrons faire face au Chili, mais les rallyes sud-américains se déroulent toujours dans une atmosphère particulière, et je suis persuadé qu’il n’y aura pas de différences au Chili.”

Plus en retrait par rapport à ses coéquipiers, Jari-Matti Latvala ne baisse pas les bras pour autant. Du haut de ses 200 départs en WRC, le finlandais fait preuve d’une motivation sans égal pour retrouver les avant-postes comme fin 2018 où il s’était notamment imposé en Australie.

“J’ai examiné l’état des routes au Chili et ce ne sera pas un rallye trop cassant : il n’y a pas de grosses pierres et les bords de la route sont très propres. Certains endroits me rappellent les spéciales forestières de Grande-Bretagne quand elles sont sèches. Ma motivation est élevée et je suis impatient de pouvoir participer à ce nouveau rallye.”