Fin novembre avant ses premiers essais avec Citroën, Sébastien Ogier a pris le temps de faire un passage sur Paris, répondant à la presse française généraliste et notamment au journal “le Figaro”.
Dans une interview très riche, publiée sur le site du Figaro, le sextuple champion du monde des rallyes a notamment évoqué l’avenir du WRC et son évolution future.
Même si le championnat du monde des rallyes vient de connaître l’une de ses plus belles années, le pilote gapençais appelle à des changements importants. En début d’année, le promoteur du WRC avait évoqué un possiblement changement du format général des week-ends, réduisant le parcours sur deux jours, une idée qui plaît au pilote Citroën.
“On a eu le droit à une magnifique saison, disputée et qui s’est jouée dans les derniers rallyes mais la discipline doit évoluer. Il faudrait compacter le format actuel des épreuves. Trois jours, c’est trop long pour réussir à maintenir l’attention du public. Il faudrait avoir deux journées intenses avec au moins 300 km de spéciales pour préserver une notion d’endurance.”
Concernant l’ordre de départ, le français n’est pas revenu sur le balayage des leaders mais sur l’avantage donné aux pilotes invités. On pense évidemment au dernier rallye de Catalogne où Sébastien Loeb avait su profiter d’une excellente position le premier jour.
“Il y a aussi l’éternel débat sur les ordres de départ… Le fait qu’on donne autant d’avantages aux pilotes invités est vraiment dommageable. On ne doit pas donner de résultats artificiels au public et créer une fausse concurrence. Mais ce sujet est épineux… Je me suis déjà prononcé là-dessus.”
Sur les évolutions du WRC, le français évoque enfin un sujet délicat et qui inquiète déjà de nombreux fans du WRC : l’arrivée de l’électrique. Si l’idée d’une voiture 100% électrique n’est clairement pas d’actualité, le gapençais verrait bien l’ajout d’un bloc hybride pour parcourir les liaisons.
“Il faudrait aussi que le WRC se penche enfin sur l’électrique. On doit se bouger et prendre vite ce virage que d’autres disciplines ont su prendre. Ce n’est pas simple à mettre en place mais il existe des solutions et c’est aujourd’hui le meilleur moyen d’attirer de nouveaux constructeurs tout en répondant aux nécessités de notre société actuelle.”
Dire que les composants d’une voiture électrique sont des polluants majeurs quand on “bosse” dans l’automobile aujourd’hui, c’est comme parler des accidents des centrales nucléaires en 1970 quand on bossait pour EDF. S.Ogier ne peut pas avoir un autre discours, surtout dans un quotidien généraliste pour “défendre” le sport automobile et alimenter un peu plus la pile longue durée de nos futurs traîne-couillons. Pour rappel, fin 1973, lors du 1er choc pétrolier, Mesmer le 1er ministre avait interdit toutes les courses autos. Une enquête menée par les ASA, les clubs et la FFSA a découvert que les matchs, tous les… Lire la suite »
L’électrique en rallye? Quelle horreur, le jour où ça passe à l’électrique je ne suivrai plus que les rallyes historiques. En plus quel danger au bord des spéciales, on entendra plus les voitures arriver. En plus l’électrique est peu-être pas polluant au moment de la conduite mais qu’est ce que ça pollue en amont (batterie, énergie pour produire l’électricité, nucléaire, etc).